Que faire en cas de trouble panique?

De manière générale, il faut distinguer deux situations particulières : la prise en charge aigue de l’attaque de panique, dans un contexte d’urgence, et la prise en charge d’un trouble panique qui s’est chronicisé.

L’important est d’abord d’apprendre à la personne à contrôler ses attaques de panique. Cela peut passer par un traitement, et souvent s’accompagner d’une psychoéducation permettant au patient de comprendre ce qui se passe puis d’exercices de respirations et cognitifs. En effet, on travaille à la fois l’aspect somatique en apprenant au patient à gérer le phénomène d’hyperventilation et l’aspect cognitif en entraînant la restructuration des pensées catastrophes qui alimentent l’attaque de panique sur le moment.
Lorsque le trouble panique s’est chronicisé, après la phase de contrôle des attaques de panique elles-mêmes, l’idée est d’exposer le patient de manière progressive aux situations d’évitement ainsi qu’à ses sensations internes, tout cela dans le but de lui apprendre à contrôler ses anticipations et ses comportements. Ce qui est essentiel, c’est l’aspect graduel et progressif alors que souvent, frustrée par cette problématique, la personne a tendance à vouloir que « les choses redeviennent comme avant » et donc à se précipiter.
Au niveau de l’entourage, on peut observer deux phénomènes : soit une incompréhension et de fait une stimulation un peu trop importante, soit une réassurance permanente qui constitue au final un substitut pour la personne. Substitut qui devient inefficace le temps passant. L’idéal est de réassurer tout en stimulant et ce de manière progressive mais très souvent les conseils des proches ont peu d’efficacité sur la personne, l’idéal étant de faire appel à un professionnel.

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